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Vous qui, depuis longtemps, aimez mes partages, vous savez que, non seulement je ne suis pas religieuse, mais bien campée dans mes vues anti-doctrine, n’enseignant que la guidance personnelle. Par ailleurs, il y a des récits auxquels j’aime m’identifier comme à des balises. Celle du Christ en est, sous son aspect « parcours ». En effet, depuis ma tendre enfance la fête chrétienne de Pâques est la seule à avoir remué mes profondeurs. Cet événement produit en moi, un vrombissement analogue à celui du colossal rocher désobstruant le mausolée. Sa symbolique est pour moi toujours aussi percutante… ne serait-ce que par le copié collé sur mon parcours. Puisque mon mandat en est un d’enseigner l’émergence hors de nos sépulcres, délaissant nos chemins de douleurs, j’approfondis cette page de l’histoire …
Hier, un gigantesque mouvement de foule accompagnait le proclamé Roi-Messie, criant Hosanna, tu es le sauveur! À ce moment d’allégresse, je peux m’identifier en ces moments d’euphories ou la reconnaissance est un pur carburant.
Seulement, si le Seigneur ne connaissait pas la chronologie, moi si! Toujours, elle se répète : dans les jours subséquents, il luttait seul avec ses angoisses, ses questionnements, son vide. Qui plus est, ses proches, amis, les élus qui comprenaient sa mission, à qui il avait demandé réconfort, présence, n’ont su être là pour lui. Il s’est senti profondément seul, abandonné, livré à lui-même en lutte avec la vie. Se rabattant sur une aide invisible, vers l’au-delà en cris du cœur, suppliant avec la force du désespoir que cette épreuve passe loin de lui, qu’il soit épargné. Oui, un ange s’est présenté, comme parfois certains croisent momentanément nos routes dans ces nuits sombres et esseulées. Seulement, il n’a pu lui épargner la trahison, l’abandon, l’humiliation et Jésus a dû monter son Golgotha, son Calvaire. Comme chacun d’entre nous, il hurla dans le silence le plus total :

Pourquoi m’avez-vous abandonné?

Nous rencontrons tous ces heures de profondes noirceurs. Pour ma part, quand je heurte ces passages interminables, ténébreux,  je fixe des yeux l’issue. Je focalise sur le fait qu’après le grand dépouillement, oui oui, celui qui peux durer de trois jours et trois nuits à trois ans ou…? Je sais l’issue!

Je sais surtout qu’on ne peut pas esquiver cet enfermement seul avec ses blessures, ses solitudes.

Ce retour à soi dans la mort au connu, la traversée du désert ou l’enfermement dans la chrysalide est l’avenue sine qua non vers l’émergence, la transformation.
Arrive ce jour tant attendu : certains ne te reconnaissent plus…

La lumière que tu émanes, qui jaillit à ton contact transcende, transforme tout autour.

En ce jour… dans ces parcours en colimaçons qui se réitèrent trop souvent à mon gout… je sais où je me situe. Et vous?

Aujourd’hui, je m’unis à ceux qui, pleins de bonne volonté, demeurent encore captifs d’une Énergie périmée de peurs. Sachez que le cri des âmes de bonne volonté se fraye TOUJOURS un chemin vers les cieux puisque nul ne peut sonder les reins et les cœurs.

L’intention, la sincérité sont gages de la paix promise aux âmes de bonne volonté et le point de départ du processus.

En ce jour, ma prière est que, récupérant votre libre arbitre, votre verticalité…  vous puissiez prendre votre essor, transformés!

De chenille devenir papillon… Ressusciter!

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MyrIam Keyzer©2015, Tous droits réservés pour tout pays.
Utilisez votre discernement par rapport à ces textes, c’est la raison du libre-arbitre!

Rejoignez la discussion 2 commentaires

  • Germaine Brassard dit :

    Quelle belle personne je viens d,entendre via Denis Levesque, ce samedi.
    Votre beauté à tous points de vue rassure sur la blancheur de l,âme. Merci pour de

    Ce beau moment cadeau de ce dernier samedi d,avril 2019
    TENDRESSE

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