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Vous êtes nombreux à me demander ce que je pense de cette crise, pourquoi nous vivons cela, comment j’envisage l’après, si je crois à un renouveau possible….
Je n’en « pense » et ne « crois » rien en vérité.
Ou plutôt les pensées qui peuvent affluer demeurent de simples pensées.
Le comment n’y a pas sa place, le pourquoi non plus.

Voyez plutôt que les questions mentales n’amènent pas à la paix.
Voyez que souvent elles émergent de la peur.
Voyez qu’elles entretiennent une tension corporelle et psychique.
Voyez surtout qu’elles vous éloignent de vous-même.
Voyez aussi que les questions appellent une réponse mentale.
Elles cherchent une sécurité quelque part, un mot, une phrase sur quoi s’appuyer pour enfin pouvoir vous détendre, être rassurés.
Voyez qu’elles cherchent à connaître le futur. Mais il n’est jamais aucun savoir de ce que sera la seconde suivante.
Et il n’est personne pour avoir aucune prise sur ce qui va advenir.
Aussi personne ni aucun événement ne pourra jamais vous sécuriser entièrement.
Pouvez-vous respirer cela sans vouloir en faire quoi que ce soit ?
Simplement être avec cette réalité ?
Il en est ainsi. Alors dans cette acceptation, ressentez-vous doucement une tranquillité naître ?
Sentez-vous l’organisme commencer à se détendre, à respirer ?
Cette tranquillité peut-elle être qualifiée d’insécure elle-même?
Nous n’avons rien résolu pourtant.
La recherche de compréhension s’en est simplement allée, la peur aussi. Lorsque le refus de l’insécurité est « déposé au pied du lotus », alors se dévoile là la véritable sécurité. Peut-être aurez-vous alors la grâce d’être saisi et d’y découvrir qu’elle demeure à jamais et ne vous a jamais quittés.
Elle réside avant toute image, avant toute pensée, avant toute sensation,
avant toute émotion. Elle est notre notre nature éternelle, quoi qu’il se passe dans le monde.
Il n’est aucune autre sécurité.
Gratitude.

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