L’autre jour, quelqu’un m’a dit : Toi Myriam, tu parles toujours de s’accompagner soi-même, de pouvoir personnel! Pourquoi ton « Soi-même » est-il si important ?
Je vais vous dire pourquoi je parle de ce sujet. Parce que j’ai été assujettie! Parce que j’ai trouvé difficile le chemin de retour à ma capacité à me faire confiance, à me sentir à nouveau et surtout à me croire. J’aurais aimé que les gens chez qui j’allais chercher de l’aide me disent que je n’étais pas brisée et que mes inspirations et mon senti étaient bons; j’aurais eu besoin qu’on me réapprenne à me sentir. Est-ce possible? Absolument! Étudier ce chemin de retour à moi et l’enseigner ça été un acte de salut pour moi. Il se peut que mon intérêt à ce sujet soit parfois encore réactionnel. Tandis que je travaille de plus en plus à enlever les résidus que les vingt ans de captivité vécus ont laissés sur ma perception, qui a surdéveloppé un flair pour l’imposture et le charlatanisme, j’ose croire que mes prises de conscience pourront en aider d’autres. Est-ce que dans la vie l’on ne part pas tous de nos forces comme de nos vulnérabilités pour donner un sens à notre vie ? Nos épreuves et l’exploration des zones fragiles en soi sont en général le point de départ de nos questionnements. Comment sortir de notre histoire en se posant les bonnes questions, en engageant des actions afin d’en revenir, voilà où le partage prend tout son sens ! Et… dans cette communication, il y a des liens entre des êtres qui se construisent. Toutes nos blessures ayant été relationnelles, dans ces cœurs à cœur, notre confiance en l’autre peut se rebâtir petit à petit. Éventuellement j’ose croire que je pourrais regarder ces blessures avec détachement, sans que la connotation affective douloureuse se déclenche.
Je me souhaite de plus en plus d’actions choisies et moins de réactions.
Je connais mes vulnérabilités et j’accepte mes fragilités tout en marchant un chemin intérieur de libération. Ainsi, quand on parle à quelqu’un en lui envoyant le message qu’il a besoin de se rapporter ou référer sans cesse à une personne au-dessus de lui pour savoir sa direction, oui, ça me blesse. Quand on invalide le senti des autres, qu’on se montre supérieur, ou qu’on s’approprie le cheminement de l’autre, je réagis encore très fort. Voyez-vous… c’est ma blessure. Mais aujourd’hui j’arrive de plus en plus à rester zen sans être complice. Je m’engage, je me mouille ; au fond c’est ma propre blessure que je soigne au travers la mission que je me suis donnée de partager sans se mettre au dessus. De regarder dans les yeux de ses semblables avec bienveillance, de bercer l’espace d’un instant tout en réveillant le senti et la validation dont chacun a besoin. Avec le temps, je vois de moins en moins ceux qui me déclenchent comme des agresseurs. Je les perçois comme des êtres endormis qui oublient que nous sommes un.
Quand je regarde d’où je viens, ayant grandi sans liens, je suis surprise de ma capacité, même boiteuse, de me relier. Et je rêve… de faire l’expérience d’un « on se donne la main » sans hiérarchie qui ressemblerait à la fratrie que j’ai perdue en bas âge et à laquelle j’ai tant aspiré.
Et malgré… je crois profondément que derrière toute souffrance et tout agissement réactif de part et d’autres, se trouve un être sensible qui ne demande qu’à être vu et validé.
PS… Vous aimeriez reprendre VOTRE plein pouvoir… savoir définitivement vous fier à VOTRE senti?
Dimanche le 11 novembre à 13h30, j’offrirai la conférence S’accompagner Soi même en pleine conscience à Québec
Et plus encore, Le Séminaire la Route des Maîtres I – Découvrez votre manuel de l’utilisateur, prendra lieu du 29 novembre au 3 décembre dans un lieu enchanteur de l’Estrie
places limitées disponibles à ceux qui sont prêts à s’investir pour développer profondément leur senti et vivre pleinement Qui Ils Sont!
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