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Le temps des fêtes, enthousiasme pour certains, anxiété pour d’autres!

Le temps des fêtes crée de la proximité. Parfois elle est joie, parfois elle ravive les heurts. Comme toutes blessures humaines sont relationnelles, c’est occasionnellement un réveil de ce qui sommeille en soi d’inachevé qui est alors ravivé. Ces souffrances, ont pris naissance dans un terreau familial, espace étroit où l’on se frotte, se froisse, se heurte, se mesurant dans des frontières parfois mal définies, cherchant notre espace en quête de définition.

La période des fêtes recrée une proximité qui semble enthousiasmer certains festifs, mais qui crée une anxiété douloureuse chez d’autres. Nos blessures du passé qui submerge trop souvent notre présent mènent à voir les acteurs d’anciennes meurtrissures comme les responsables des émotions présentes. Pourtant à y regarder de plus près, ces mouvements internes sont souvent des scénarios récurrents. Comment expliquer que les personnages et les décors changent au fil du temps, mais que la teneur émotionnelle demeure? C’est que l’intelligence de l’énergie en mouvement a un message à livrer; comme nous fuyons sans cesse le messager, l’information se représente avec régularité.

Le but de l’univers étant l’expansion, l’être n’échappe pas à ce grand paradigme. Tout part de simple allant en se complexifiant. Les cellules s’unissent pour créer un monde qui se rupture de sa condition initiale pour se complexifier et s’expandre. Ainsi l’enfant sera un avec sa mère qui l’expulsera créant deux êtres distincts qui formeront un tout, une famille. Celle-ci nous bousculera afin de poursuivre notre propre destinée. Ce mouvement de rupture se nomme “chagrin”. Cette émotion de complexification de l’être émerge au moment d’une rupture, d’un bris, d’une perte que ceux-ci proviennent des êtres, des idéaux ou d’acquis. Relationnelle, elle parle de ce qui nous lie les uns aux autres; avec comme objectif la complexification de l’être qui acquiert la sagesse s’éloignant des illusions de l’enfance. Son mouvement provoque ce regard intériorisé de tri essentiel, à l’écart puisque ce travail est intime et personnel.

Vous admirez la sagesse chez certains êtres?
Maintenant, vous connaissez la route empruntée!

En cette période des fêtes, plusieurs vivent une ambivalence à savoir s’ils participeront à la fête dans la fratrie! Rester chez soi ou risquer de raviver une panoplie de blessures est le pivot central de ces incertitudes. Si nous sommes dans l’ambiguïté face à la cellule familiale, notre regard intérieur est appelé à observer ce qui est. Au travers cette quête de proximité avec ceux que nous aimons, regardions ce qui est à purifier ou encore à entendre, afin d’accéder au meilleur de soi?

Face à la question : Dois-je m’entendre et fuir ou jouer les gentilles et faire comme si de rien n’était? La réponse n’est ni le défilement ni le bâillonnement de son soi profond. Elle est de continuer à aimer tout en s’écoutant. En ne prenant pas les déclencheurs pour les bourreaux dont nous sommes victimes, nous pouvons percevoir ces êtres comme de éveilleurs.

Si vous vous regardez dans un miroir de 4 pouces, votre reflet n’aura que le 4 pouces qu’il peut vous renvoyer. Ainsi, la vie se charge de vous montrer ce qui est demeuré dans l’ombre occulté de votre champ de vision . Notre entourage a comme mission secrète de nous montrer ce que nous n’arrivons pas à percevoir dans notre lucarne trop étroite.

Les relations qui ont pour but de nous relier à nous-mêmes sont là pour nous montrer du plus vaste. À l’écoute de ce qui bouge en soi , nous sommes invités à bien en prendre soin sans nous isoler. Si parfois la douleur est prégnante et qu’un retrait est indiqué, il faut l’entendre, l’accueillir. Cependant, retrait et rupture ne sont pas synonymes. Un pas de recul ce n’est pas tout faire éclater. S’entendre ou écouter les autres? S’entendre pour mieux écouter les autres. Quand un retrait est demandé, le fait de nommer que ce recul n’est pas une rupture, est plus acceptable que de tout endommager. S’il est vrai que certains êtres sont mieux à distance pour nous donner l’espace et la chance de grandir, ils demeurent des instigateurs, des carreaux au travers lesquelles la vie cherche à montrer la clarté. Malgré l’éloignement, ces aperçus nous permettent de percevoir, un peu à l’image d’un presbyte qui doit éloigner le menu pour mieux distinguer ce qu’il a à lui offrir. 
Ce temps des fêtes n’est autre qu’un moment d’arrêt qu’on se donne afin de réévaluer la valeur de nos liens.

Je souhaite que chacun regarde dans ce qui le relie aux autres ce qui est présent pour l’aider à grandir à s’expandre dans le grand mouvement d’ascension de l’univers, dans le grand mouvement de complexification de chaque être vers le meilleur de lui-même.

Cet accroissement d’amour, ce Je Te Vois est précieux,
Re Co Naissant l’apport de chacun dans nos vies. 

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MyrIam Keyzer©2018, Tous droits réservés pour tout pays.
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