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La résilience… l’art de se développer en dépit de l’adversité

Même si on a le sentiment que ce terme ne s’applique qu’aux traumatisés profonds, il nous concerne tous malgré qu’on l’emploie surtout quand on a côtoyé la mort, qu’on a été agressé par la vie ou par les autres, ou quand des personnes de notre entourage ont été en danger. Mais les processus qui permettent de reprendre son développement après un coup du sort nous touchent tous, car ils obligent à penser la vie en termes de « comment s’en sortir ».

Aussi, il faut savoir que la résilience n’est pas un lieu que l’on atteint, mais une attitude de protection, une façon de faire face jour après jour, pour mettre les effets dévastateurs à distance, pour continuer à vivre.

Ça ressemble davantage à un rodéo qu’à un success-story.

Ce sont les stratégies mises en place par un être poussé vers le pire, dans le but de rester vivant.

La résilience n’efface rien, mais elle permet de supporter et de continuer.

Certaines personnes ont l’incroyable capacité de surmonter les problèmes ou les événements émotionnels très douloureux; ce sont des survivants. Rester debout face aux adversités requiert une grande dose de connaissance de soi, d’acceptation de ses limites et cette quête de sens qui permet la métamorphose et la contribution.

Transformer le pire en or, c’est cela l’alchimie!

La perte d’un être aimé, les abus physiques ou psychiques, les catastrophes naturelles ou l’échec dans un domaine de la vie sont des circonstances qui mettent les personnes à l’épreuve.

Par contre, la capacité de garder son essence dans des conditions dramatiques qui burinent l’être dans son intégrité, c’est la résilience.  Ces êtres, ayant été chassés des chemins balisés, ont développé l’habileté de marcher sur des sentiers de montagnes et non sur l’autoroute. Trouver cette force en soi jour après jour, est ce qu’on appelle la résilience.

La résilience, bien qu’elle ait des facteurs génétiques et une panoplie d’autres paramètres, est une aptitude qui se développe.

Nos émotions, comme notre façon d’accueillir les événements, proviennent de nos perceptions, de nos conditionnements. Elles demandent une démarche très intérieure et cela signifie d’accepter ce qui se présente dans les stress et les situations aversives. Cela veut aussi dire de ne pas toujours chercher le positif et la perfection. Pour créer de l’énergie, il faut et un pôle positif comme un pôle négatif. Parfois, faire de la place à la position neutre en observant ce qui est là, sans jugement c’est l’espace pour reprendre son souffle.

Tenter d’observer notre interprétation du frais et du neuf de ce qui se présente là dans l’instant, sans le laisser contaminer du passé, c’est une petite discipline à choisir. C’est ainsi qu’on arrive à se ramener quand notre passé subjugue notre présent en se donnant de la perspective et l’altitude. S’entourer de personnes compréhensives qui peuvent nous offrir leurs bras bienveillants tout en nous proposant une nouvelle optique dans les périodes plus tumultueuses, c’est certainement un facteur favorisant la résilience.

C’est ainsi qu’instant après instant, nous réécrivons notre histoire. Inspirant profondément, nous choisissons de se voir non comme brisé, mais de garder notre focus sur ce qui, à partir de nos expériences, peut être offert de merveilleux en contribution.

C’est la transcendance, l’alchimie; c’est choisir la verticalité.

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