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Il y a vous et les autres… ceux à qui vous vous comparez.

Comme ce pommier qui se sent gêné d’avoir des pommes parce qu’il est entouré de poiriers croyant qu’il n’est pas normal, qu’il se trompe de fruits. Puis il y a ces oiseaux qui n’osent pas chanter ou ces lièvres qui ne savent plus courir parce qu’ils croient qu’ils auraient été mieux s’ils avaient changé leur nature pour devenir silencieux ou peinard comme la tortue qui prend son temps. N’est-ce pas plus spirituel de se taire et de prendre son temps ? D’ailleurs, hibou prêche cela, l’autre jour il m’a dit que mon énergie était basse ! Et ce hibou c’est un maître ! C’est une évidence ! Il y avait toute la forêt à sa dernière allocution ! Il sait lui, n’est-ce pas ? Peut-être que je devrais suivre sa méthode ?

Il y a le tournesol qui lui est honteux. Oui, il se sent répréhensible d’être trop grand, trop voyant ! On lui a dit qu’il cherchait toujours toute l’attention. Il se sent illégitime de prendre plus d’espace que cette petite pensée si discrète et si odorante.  Il me fait un peu penser à mon ami le chêne ; il se sent tellement coupable de prendre tant d’espace et tant de soleil. Quand je lui demande pourquoi il se pose toutes ces questions, il arrive à me convaincre qu’il doit priver les autres de leur nourriture tant ses racines sont profondes et immenses!

Ensuite, il y a les ratons laveurs. Eux se sentent investis d’une mission : ils doivent sauver les autres ! Persuadés que sans leur présence, les autres ne comprennent rien, ils doivent leur montrer comment se comporter sans quoi ils se noieront dans cette mer agitée. Ainsi, ils « aident » ! Ils sortent les poissons de l’eau, les mettant sur la terre ferme parce qu’ils ne savent pas s’enraciner, parce qu’ils ne saisissent pas LA vérité. Aussi, le raton vit du ressentiment quand les maquereaux retournent d’où ils viennent, à leur véritable nature.

Plus loin, il y a le pêcheur. Avec le temps, il est devenu crispé, voire immobile. Eh oui ; il voulait pêcher et pour ce faire il demandait à tous les passants s’il devait utiliser un leurre ou un appât. Malgré qu’il était attiré par la rivière qui sillonnait son terrain, il s’informait du meilleur endroit pour s’installer. Tanné de changer continuellement d’endroit, de courir chercher des conseils avec l’impression que les autres savaient toujours mieux que lui, il décida de cesser de pêcher. Il avait cette sensation d’être infériorisé, impuissant. Ne se souvenant plus se fier à sa propre nature, il finit par ne plus bouger. Son immobilité lui cause de grosses crampes, de violentes contractions. Il ne pense plus à se nourrir, à aller chercher ces grandes herbes vivantes et délicieuses qui autrefois le revivifiaient. Pour oublier la douleur de cette roche pointue qui lui fait mal aux fesses, il mange des baies engourdissantes qu’on lui a prescrites pour lui éviter de sentir son mal…

Et vous?
(Inspiration: La princesse qui croyait aux contes de fée)

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