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Le temps des fêtes approche à grands pas et déjà l’effervescence est palpable tout autour. Si pour plusieurs c’est un moment de fébrilité, pour d’autres c’est une nouvelle prise de conscience de leur solitude et parfois de l’isolement. Noël c’est la fête de l’amour et cet amour nous aimerions bien le sentir autour de nous… et pourtant il ne peut être s’il ne trouve ses racines en soi.

Si accueillir des êtres chers comble le vide donnant l’impression de compter pour les autres, pour ceux d’entre nous qui ne recevront ni visite, ni présent, je vous propose le choix de secouer votre état. Commencez par vous offrir ce que vous aimeriez recevoir, mais avec une intention consciente d’offrir de moi à mini-moi l’attention dont trop souvent cet enfant intérieur a été privé. Aussi, appelez amis et connaissances, recevez-les, même s’ils ne vous sont pas si intimes… et donnez de vous, donnez généreusement sans compter, tout l’amour que vous désirez recevoir. Mettez-y du cœur, créez une ambiance de fêtes.

Dans la vie, quand on n’a pas ce que l’on désire, on doit l’offrir, sans quoi on s’entretient dans un rôle de victime, état que je compare à se bercer sur une chaise : ça donne quelque chose à faire, mais ça ne mène nulle part. Allez de l’avant, se mettre en action malgré l’inconnu. Cette semaine, j’ai appelé un de ces travailleurs de l’ombre qui passe ses nuits debout pour garder nos routes désobstruées durant les intempéries. Je lui demandais comment il allait dans l’urgence et l’hypervigilence, la fatigue… je lui ai offert un café chaud. Il en a été touché comme si je lui avais apporté le plus merveilleux des cadeaux. J’ai réalisé que d’être vu pour ce que l’on est et ce que l’on fait reste le plus grand des besoins humains qui guérit le coeur.

Pour ceux dont la solitude provient d’une perte, c’est souvent le connu qui s’effondre avec la disparition des êtres qui le créait, évanouissant les habitudes, le chemin que nous empruntions. C’est l’aspect le plus souffrant de l’absence. Allez de l’avant, signifie se défricher une route inexplorée, afin de créer un nouveau connu. Ça demande de secouer courageusement sa torpeur, son isolement surtout en cette période ou tous semblent baigner dans les réjouissances. Produire de la joie en soi et autour de soi est un choix de ne pas projeter l’échec passé dans ce nouveau, afin de ne pas le contaminer en projection négative. Avec un espoir joyeux, croire que ce sentier inexploré mènera à un sommet d’élévation et d’amour, de soi et des autres, insoupçonné.

En ce temps des fêtes, je souhaite à chacun et chacune de ceux qui liront ces lignes, de goûter profondément en vos cœurs un amour profond et vrai… celui qui se sait et se voit profondément dans le JE SUIS et reconnait l’autre pour l’Être qu’il est au-delà de l’image qu’il vous offre dans un JE TE VOIS profond et véritable.

Joyeux préparatifs!… (MyrIam Keyzer ©2014,.Tous droits réservés pour tous pays)
www.porteurdeflambeau.com 
Utilisez votre discernement par rapport à ces textes c’est la raison du libre-arbitre!